Fête de la Soupe - Sion

Une action missionnaire franciscaine

Une fillette demandait à sa maman qui participait à cette action de jeûne : "Dis, Maman, c'est aujourd'hui la fête de la soupe ?" Cette petite fille avait tout compris : elle avait transformé ce jour de renoncement en jour de fête. Il traduisait bien l'esprit de partage et de convivialité qui l'anime encore aujourd'hui !

Frère Gonzague, le fondateur

Frère Gonzague FARINE
Frère Gonzague FARINE
1920-2009

En tant qu'aumônier des Fraternités franciscaines du Jura, le Frère Gonzague a participé à la naissance de l'action franciscaine "Fête de la Soupe".
Pendant plus de 25 ans il participe au développement de l'action dans le Jura. À son arrivée en 1985 en Valais, il attache cette action une grande importance et diffuse la recette dans le vieux Pays : un jour par semaine le repas principal est simplifié à une soupe, dans un esprit de renoncement et de joie et l'économie réalisée est versée dans une enveloppe. Son contenu est alors versé à la "Fête de la Soupe".
Malgré de graves problèmes de santé qui l'ont peu à peu affaibli et handicapé, le Frère Gonzague a gardé une grande sensibilité aux détresses humaines. II était attentif et soucieux afin que l'intégralité des montants récoltés puisse soulager la souffrance et apporter réconfort aux plus démunis, en particuliers aux enfants du Burundi.
Suite au décès du Frère Gonzague en septembre 2009, un petit comité a pris le relais et entend bien poursuivre son œuvre dans le même esprit.

Comment est née la "Fête de la Soupe" ?

Cette action missionnaire trouve ses origines dans les fraternités franciscaines séculières de Suisse romande.

Un point de la règle du Tiers- Ordre mentionne: "Avec tous les hommes de bonnes volonté, les frères et les soeurs sont appelés à construire un monde plus fraternel et plus évangélique".

C'est sur cette base que s'est construite et développée la "Fête de la Soupe".

A Delémont, au Jeûne Fédéral de 1958, les membres sont invités à se joindre aux frères protestants pour jeûner et offrir l'économie réalisée pour la construction d'un hôpital détruit suite à un tremblement de terre en Macédoine.

Fort de ce succès les membres de la Fraternité du Jura proposent de jeûner une fois par semaine et d'aider par ce jeûne une oeuvre missionnaire.

Qui sommes-nous?

Un comité de 4 personnes bénévoles soutenu par environ 200 fidèles donateurs.

La "Fête de la Soupe" soutient la "Garderie "Antoni Gaudi"

La "Garderie Antoni Gaudi" est née de l’engagement du Padre Alberto Ballerini, prêtre espagnol ayant choisi de donner ses dernière années à l'Afrique - alors que toute sa vie il a eu le souci des pauvres au Chili et au Brésil - pour promouvoir et développer un centre d'accueil pour la petite enfance défavorisée dans le village de Djikesse au Sénégal, tout près de Bignona, en Casamance.

La tâche étant immense pour lui tout seul et son petit pécule de retraité, aussi le Padre a trouvé à s'associer avec YMCA (Young Men Christian Association / Union Chrétienne des Jeunes Gens) Dakar qui proposa son aide pour la formation des éducateurs et la gestion des budgets et des travaux de réfection du site.

Le centre ne recevant aucune aide du gouvernement, c’est en janvier 2010 que la "Fête de la Soupe" débute son aide dans le cadre de la rénovation des cases (jusque-là très sommaires) pour financer la construction d'une fosse septique et de toilettes.

En 2011, la somme récoltée par les donateurs permet la réalisation d'un réfectoire et d'une cuisine.

Ymca fournit l'encadrement préscolaire pour une centaine d'enfants de 3 à 6 ans grâce à 4 éducateurs formés et salariés.

La "Fête de la Soupe" est resté en contact étroit avec la Garderie après le décès du Padre grâce à son représentant en Suisse, Raymond Comina.

Grace à ce réseau amical sur internet, nous avons des nouvelles de l'utilisation des dons versés.

AMOUR, PAUVRETE, PAIX et JUSTICE, telle était la devise du Padre Alberto Ballerini que nous poursuivons à sa mémoire au travers notre action pour la scolarisation des enfants du village de Djikesse : achat de matériel mobilier et didactique ainsi que la formation et le salaire des éducateurs.

Quelques actions et réalisations au Sénégal en Casamance

Récoltes dans les mangroves
Les inondations ont mis à mal les cultures maraîchères.
Nettoyage des esplanades
Ce sont les jeunes des villages qui aident au désherbage nécessaire avant la rentrée scolaire
Remerciements
Les éducateurs stimulent les enfants et les font participer à la réalisation des panneaux de remerciements pour la Fête de la Soupe
Vie à la garderie
Rassemblement des petits avant le début des classes lors de la visites des partenaires suisses en janvier 2020

"La Fête de la Soupe" soutient l'institut "Bene-Tereziya" au Burundi

Enfants orphelins, pauvres et handicapés à la charge de l’Institut Bene-Tereziya

Selon le rapport de Sœur Angelina NTAHOKAJA daté du 9 octobre 2020, l’Institut essaie de rester fidèle à ses engagements auprès des familles et des enfants en difficulté par :

  • L’éducation et la scolarisation dans les écoles primaires et secondaires ;
  • La formation professionnelle par l’enseignement des métiers au Centre de Gitega ;
  • Les soins des enfants handicapés : ppérations, prothèses, orthèses, chaises roulantes…

Scolarisation des enfants orphelins et pauvres

Une partie du montant versé en 2020 a permis de couvrir les coûts de fonctionnement, l’achat de matériel scolaire et des subsides pour les scolarités des enfants en famille d’accueil.

Il a aussi été possible de réaliser des travaux : Pavage de la cours et réfection des dortoirs.

Enfants et jeunes handicapés du Centre "Etoile du matin" de Gitega

L’autre partie du montant reçu a permis d’aider les enfants handicapés de la manière suivante :

  • Hospitalisation de 6 enfants / Opération de 3 enfants ;
  • Appareillage de 4 enfants / Réparation de 6 prothèses de jambe ;
  • Achat de 5 machines à coudre.

Gestion du COVID 19

Le Président du Burundi a donné le slogan : "... je guéris, je n’attrape pas, je ne contamine pas...". Nous essayons d’entrer dans la mouvance générale dans tout le pays (Burundi : 374 cas  / 1 mort)

Dans nos écoles, internats et centres, jusqu’à maintenant on n’a signalé aucun cas de coronavirus. Nous continuons à nous prémunir par le respect strict des mesures barrières (se laver les mains, éviter de se donner la main, tousser dans le coude, porter le cache-nez…).

Même si la situation n’est pas très grave au Burundi, le Covid est encore là.

En plus de cela, les conséquences, au point de vue économiques, sont très criantes car, les marchandises manquent à cause du confinement des pays voisins. Les frontières sont fermées. Les produits même de l’intérieur ont doublé de prix.

Quelques actions et réalisations au Burundi

Cours intérieure – Gitega​
En saison pluvieuse, la cour intérieure étant très souvent inondée, nous avons engagé un pavage avec des carreaux de terre. Aujourd’hui les enfants peuvent jouer ou en temps d’étude, mettre une table et réviser les cours.
Réfection des dortoirs – Giheta
Des retouches des murs, peinture aux portes et fenêtres et antirouille sur les toits.
Distribution de machines à coudre
Nous avons acheté 5 machines à coudre. Comme Richard n’a pas de jambes, il reçoit la machine à mains. Monsieur Deogratias , maitre de couture, est prêt à distribuer les machines.
Messe et chorale
Ils sont à la messe avec l’uniforme de la chorale. C’est l’Institut des sœurs Bene-Tereziya qui a offert la tenue pour les encourager.
Témoignage
Au stade de Gitega, Richard a les jambes amputées. Il témoigne de sa vie en société en tant que personne handicapée.
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